Création d’une exposition : la Tunisie et la Grande Guerre, sur le chemin de la mémoire partagée

Dans le cadre d’un projet pédagogique inter-établissements entre le lycée Gustave Flaubert et le lycée Pierre Mendès France et afin de commémorer le Centenaire de la Grande Guerre par la création d’une exposition intitulée La Tunisie et la Grande Guerre, sur le chemin de la mémoire partagée, un groupe de 25 élèves d’élèves de Première des deux établissements travaillent depuis le début de l’année, le samedi matin sous la direction de deux enseignants d’Histoire, M. Pierre-Emmanuel Gillet (LGF) et M. Raphaël Simon (PMF).

Sarah Abdennebi, Jihène Ajlani, Sarra Ayoub, Lina Beji, Mehdi Belajouza, Walid Ben Abdallah, Malik Ben Ahmed, Yasmine Ben Hadj Yahia, Inès Ben Sghaier, Meriem Ben Youssef, Nour Bouden, Rosa Bouznad, Nourelain Daboussi, Léa D’Alessandro, Yacine Djemoui, Simon Fedida, Marie Guillon, Amel Houari, Amal Kahloun, Lilia Menif, Mehdi Mezghani, Philippine Pezout, Lina Rabia, Alexandre Sella, Anita Stedman.

Ces élèves rédigent des synthèses, choisissent des documents iconographiques nombreux – et jusqu’alors inconnus du public – et organisent un ensemble de 20 panneaux destinés à être présentés aux lycées français du réseau AEFE en Tunisie et à Belgrade, aux lycées « pilote » tunisiens, ainsi qu’au grand public à l’IFT et au Musée Militaire National.

En mettant en valeur la vie des soldats des régiments de Tirailleurs, Spahis et Zouaves venus de Tunisie et impliqués dans cette guerre, ainsi que l’armée Serbe fuyant la débâcle et trouvant refuge en Tunisie à parti de 1916, ce projet trilatéral avec la Direction du Patrimoine, de l’Information et de la Culture (DPIC) du Ministère de la Défense tunisien, l’Ambassade de Serbie et l’Ambassade de France, tend un siècle après à reconnaitre la participation à l’effort de guerre de tous ces acteurs, participation encore grandement méconnue.

Cette exposition prétend combler cette ignorance, ouvrir le champ d’un cheminement vers une mémoire commune, partagée, pacifiée et constructive sur cet aspect douloureux de l’histoire de la France, de la Serbie et de la Tunisie.

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