Le prix Goncourt Tunisie 2017: Un écrivain talentueux pour un rêve éveillé

Comme chaque année, la sélection des quatre meilleurs romans se présentant au Prix Goncourt s’effectue à la fin du mois d’octobre. Le Goncourt choix de la Tunisie, organisé par l’Institut Français de Tunis, s’adresse aux lecteurs tunisiens, afin de départager les quatre auteurs finalistes aussi talentueux les uns que les autres. Nos lycéens volontaires de Première et de Terminale Littéraire font partie du jury, ils s’engagent à donner leurs opinions sur les quatre romans qu’ils vont lire en deux mois.  Ils votent ensuite lors d’une rencontre entre tous les lecteurs membres du jury le 19 janvier 2018.

Les quatre romans en lice :

  • Yannick Haenel Tiens ferme ta couronne Gallimard
  • Véronique Olmi Bakhita Albin Michel
  • Eric Vuillard L’Ordre du jour Actes Sud
  • Alice Zeniter L’Art de perdre Flammarion

Le mardi 7 novembre 2017, une vingtaine d’élève de la filière littéraire de notre lycée ont eu le plaisir de faire la connaissance de l’écrivain Yamen Manai, président du jury du Goncourt Tunisie, au lycée Gustave Flaubert.

Agé de 37 ans, il est parvenu à remporter le prix des cinq continents de la francophonie 2017 grâce à son troisième roman : L’amas ardent, publié chez Elyzad. Cette œuvre,  sous forme de conte, dresse un portrait de la Tunisie sous un aspect comique et par moment philosophique, est parue suite à 3 ans de travail.

Ce fut une occasion rêvée pour nous, de l’interroger sur sa carrière et son parcours. Nous avons alors découvert sa passion de toujours pour la littérature et les romans arabes qu’il lit depuis son enfance. Il nous a confié avoir malgré tout fait le choix d’écrire en français pour faire voyager ses œuvres. Bien qu’il ait fait des études scientifiques et qu’il soit aujourd’hui ingénieur en informatique, il prend le temps de lire et d’écrire.

Le conseil important à retenir pour les jeunes écrivains est de respecter le monde qu’ils créent dans leurs œuvres sans se détacher de l’objectif et du rêve qu’ils cherchent à transmettre.   « Ne pas se contenter d’écrire pour les autres mais pour soi-même. »

Nous conclurons en affirmant que nous avons hâte de revoir Yamen Manai au mois de janvier d’une part pour faire notre choix décisif et pour présenter notre point de vue sur notre écrivain favori , d’autre part pour lui faire dédicacer sa dernière œuvre, L’amas ardent qui lui a permis d’accéder aujourd’hui à la place de président du prix Goncourt

« L’écrivain n’est pas maitre de ses personnages mais leur esclave. » Yamen Manai

Par : Chaima Azzouzi et Islem Hichri -1°L

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